Les autres projets de l'association Agro EDI Europe

Agro EDI Europe participe à de nombreux projets d’envergure nationale et internationale

SC TRACE, une marque déposée Agro EDI Europe

[2011-2018]

SC Trace en quelques mots

Lancé en 2011 à l’initiative des professionnels, ce projet vise à optimiser la traçabilité des produits phytosanitaires grâce à la lecture optique. Toute la filière s’est organisée de manière volontariste pour mettre en place une traçabilité harmonisée et cohérente avec comme réponse opérationnelle l’apposition sur chaque palette, carton, bidon, d’un code à lecture optique comportant toutes les informations nécessaires. Ce projet a ensuite été étendu au secteur des semences.

Cette traçabilité offre un cadre de gestion pour les professionnels (gestion des stocks, logistique, préconisations, etc.). Elle revêt également un grand intérêt vis-à-vis de la société civile en termes de sécurité, pour les agriculteurs en tant qu’utilisateurs, pour l’environnement, pour la traçabilité des produits finis, et pour la lutte contre les contrefaçons et les vols. Enfin, elle doit permettre également un meilleur contrôle et un suivi rigoureux en cas de rappel de produit.

Ce projet est aujourd’hui déployé auprès de tous les acteurs de l’ensemble de la filière : Fabricants, logisticiens, prestataires divers, distributeurs et agriculteurs.

Une réponse à une exigence réglementaire

Le respect et l’application des recommandations SC TRACE permet aux opérateurs de la filière de répondre aux exigences de la Loi d’avenir Agricole. Elle a été adoptée en 2014 pour une mise en application initiale au 1er janvier 2016. Grâce au projet SC TRACE, un délai a été accordé aux opérateurs de la filière pour la mise en application au 1er janvier 2018. Cette loi impose d’inscrire sur le registre des ventes des distributeurs le produit vendu numéro de lot et la date de fabrication des produits phytosanitaires, la quantité vendue et le nom du client Ces informations sont accessibles via des identifiants physiques apposés sur les produits et  véhiculées par les messages support des transferts de données standardisés  qui permettent d’alimenter le registre des ventes des distributeurs tout au long de la chaîne de transmission des données.

Recommandations pour une traçabilité harmonisée et cohérente

Un identifiant physique unique pour tous

L’inscription des numéros de lot et dates de fabrication de chaque unité vendue n’est réalisable de façon fiable et systématique que si ces éléments figurent sous forme de code à lecture optique sur chaque bidon (data matrix). Tous les maillons de la profession se sont accordés pour définir et adopter un standard d’identification comme support physique des informations de traçabilité des lots : un code 2D Datamatrix.

Un message unique de transfert de données unique pour tous

Couplé à l’utilisation d’un code 2D Datamatrix, les opérateurs du secteur ont définis et adopté un message standardisé pour la transmission des données de traçabilité des lots de produits tout au long de la chaîne d’approvisionnement : le DESADV ou avis de livraison.

Le rôle d’Agro EDI Europe

Agro EDI Europe a coordonné les travaux, animer les groupes de travail, le comité de suivi et a assuré le lien avec l’Administration dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi d’Avenir.

La phase projet s’est terminé en juin 2018. Les recommandations SC TRACE sont désormais à disposition des opérateurs adhérents pour leur mise en œuvre dans le cadre du respect de la réglementation (loi d’avenir agricole, agrément de vente de produits phytosanitaires).

Agro EDI Europe assure le support pour ses adhérents et propose des formations ciblées sur le projet pour tous.

Film de présentation SC TRACE (2014) – Produits de protection des plantes

Film de présentation SC TRACE (2015) – Semences

Contact : Bruno Prépin ou Marie Beuret

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Projet BD AVICOLE

[2012 à aujourd’hui]

BD Avicole est une base de données et un outil professionnel, collectif et fédérateur pour recenser :

– Tous les détenteurs de volailles vivantes sur le territoire français : aviculteurs, organisations de productions, couvoirs

– Les ateliers de productions avicoles, bâtiments et parcours

– Les mouvements de volailles vivantes pour établir la traçabilité tout au long de la production

Cet outil est disponible et opérationnel pour les filières Volailles de chair, Palmipèdes gras et Ponte.

Les objectifs :

– Mieux connaître la production française

– Fiabiliser les données et améliorer la réactivité (exemple : crise sanitaire ou crise de production)

– Répondre aux obligations réglementaires

– Apporter du service aux producteurs et leurs partenaires : dématérialisation, simplification administrative

En tant qu’expert du numérique et des échanges de données professionnels, Agro EDI Europe a été mandatée par l’association BD Avicole pour construire la solution et accompagner les professionnels dans les choix techniques et technologiques dans la mise en œuvre de l’outil.

A ce jour, BD Avicole est fonctionnel et ouvert aux utilisateurs mais la mission d’Agro EDI Europe n’est pas terminée puisque de nombreuses demandes d’évolutions ont déjà été répertoriées !

Pour plus d’informations sur le projet et l’association BD Avicole, rendez-vous sur www.bdavicole.org

Contact : Marie BEURET

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Base de données nationale pour l’épidémiosurveillance végétale : EPIPHYT

[2009 – aujourd’hui]

Qu’est-ce qu’EPIPHYT ?

En 2009, la Direction Générale de l’Alimentation a décidé de lancer le projet « Surveillance biologique du Territoire » en mettant en place un réseau d’épidémiosurveillance dans le domaine végétal. L’objectif de ce projet est le suivant : pouvoir collecter des données sur la santé des plantes mais aussi les exploiter statistiquement de façon à être capable d’émettre des bulletins de santé du végétal.

Toutes les parties prenantes qui réalisent aujourd’hui des observations sur la santé des plantes sont associées à ces réseaux : Chambres d’agriculture, Instituts techniques, Fédérations de défense et de lutte contre les organismes nuisibles, Instituts techniques, Coopératives, négoces, etc.

Pour supporter le réseau national d’épidémiosurveillance végétale, le ministère de l’Agriculture a choisi de mettre en place un système d’information mutualisé entre les différents acteurs impliqués dans les réseaux de surveillance : EPIPHYT

Ce système d’information pour l’épidémiosurveillance nationale permet de mutualiser les données provenant de l’ensemble des réseaux partenaires déjà établis dans une base de données nationale. Ces données sont collectées suite aux observations agronomiques réalisés sur l’ensemble du territoire français par les réseaux de surveillance régionaux.

Le réseau EPIPHYT implique 400 observateurs dans 36 réseaux partenaires sur le territoire (souvent spécifiques d’une filière ou d’une région) qui utilisent au moins un outil d’observations agronomiques parmi les 10 outils partenaires du réseau national pour 143 000 observations annuelles sur les 2125 parcelles observées.

Le rôle d’Agro EDI

Depuis 2008, le ministère de l’Agriculture confie à Agro EDI l’harmonisation des protocoles d’observations et utilise les référentiels de données techniques harmonisés (cultures, nuisibles, stades de culture, etc.) définis et maintenus au sein de l’association.

Agro EDI Europe a également été le porteur de projet de création du standard de transmission des données d’observations agronomiques Agro Obs au sein de l’organisation internationale de standardisation UN/CEFACT.

Contact : Marie BEURET 

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Tracer et raconter l’histoire de produits céréaliers

[2018 – 2019]

Origine du Projet

Les femmes et les hommes des filières céréalières déploient des stratégies volontaristes pour développer durablement leurs filières, la qualité de leurs produits et la vitalité de leurs territoires. Ils oeuvrent pour être au rendez-vous du défi démographique et des nouvelles tendances de consommation vers des produits tracés, de proximité, de plus grande naturalité, d’éthique à des prix accessibles et compétitifs. Dans chaque région, les entreprises des filières céréalières sont des outils de la vie économique des territoires. L’écoute des clients, des consommateurs, des citoyens et l’adaptation aux demandes des marchés orientent l’activité des filières pour capter la valeur là où elle se trouve, sur des marchés de proximité comme à l’international.

Intercéréales engage les filières céréalières dans une démarche de responsabilité sociétale de filière

Capitalisant les engagements du plan de transformation remis aux pouvoirs publics en décembre 2017, Intercéréales construit avec ses membres une démarche d’ouverture et de dialogue basée sur la prise en compte des enjeux économiques, environnementaux, sociaux et éthiques dans leurs activités. Elle engage également un processus de certification pour la reconnaissance de ses progrès.

Les attentes des consommateurs changent, la filière aussi

Les consommateurs sont de plus en plus en plus connectés et en recherche d’information sur l’origine des produits et la traçabilité. Les entreprises céréalières entendent répondre à ces aspirations. Ce besoin a été exprimé dans une étude réalisée par Viavoice pour Passion Céréales en 2016 auprès d’un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française de 15 ans et plus. Concernant leurs attentes en termes d’informations sur les céréales, la première à ressortir (76% des répondants) est « la provenance des céréales et produits céréaliers ». Sur les causes de méfiances à l’égard des différents maillons de la filière, la transparence et la traçabilité ressortent systématiquement comme une solution pour rétablir la confiance.

Recréer des liens de traçabilité tout au long des filières céréalières : un véritable défi

 

La traçabilité réglementaire

La traçabilité, au sens réglementaire (paquet hygiène) existe d’ores et déjà. Son objectif est de pouvoir identifier un produit (ou un lot) et le retirer très rapidement et avec un maximum de sécurité en cas de non-conformité ou de danger. La traçabilité réglementaire procède de la méthode « juste avant/juste après » et fonctionne, les lots devant être retirés du marché étant rapidement identifiés et isolés.

Le projet d’Intercéréales va bien au-delà de cette exigence réglementaire

Les céréales brutes doivent être transformées, le plus souvent au moins deux fois, avant de rencontrer les consommateurs (blé – farine – pain ; blé dur – semoule – pâte ; orge – malt – bière ; céréales – nutrition animale – élevage). Par conséquent, le lien entre le consommateur et la zone de production est distendu. Créer ce lien, tracer les lots de céréales et apporter cette information au consommateur, c’est toute l’ambition du projet initié par Intercéréales.

Le défi : les filières céréalières sont des métiers d’assemblage

Les céréales sont des matières « fongibles ». Tout le savoir-faire des femmes et des hommes des entreprises céréalières est de révéler les qualités attendues par les clients grâce aux assemblages de lots de céréales. Cela commence dans les silos et se poursuit tout au long des filières chez le meunier pour obtenir une farine adaptée au produit final comme un biscuit ou une baguette, dans l’entreprise d’aliment pour obtenir les qualités nutritionnelles attendues par les éleveurs, etc. Retracer tous ces flux est un véritable défi !

Ambition du projet

A ce jour, les pilotes pour la filière CRC sont finalisés avec l’apposition d’un QR Code sur les produits finaux afin d’accéder à la traçabilité et donc à l’histoire des céréales qui les compose !

Contact : Bruno Prépin